« L’ESS incarne tout ce que l’extrême droite déteste : la coopération plutôt que le règne du fort sur le faible, le respect de l’humain d’où qu’il vienne, le pouvoir de la parole, de la délibération collective, l’horizontalité plutôt que le culte du chef et l’encasernement ». Benoit Hamon, nouveau président d’ESS France, en clôture du Congrès de l’ESS des 12 et 13 juin.
Il y a deux ans, nous avions proclamé un texte qui s’intitule la République de l’ESS ; car La République, c’est ce qui doit fonder l’action de tous les acteurs de l’ESS.
Notre projet de société est basé sur des fondements humanistes, égalitaires, fraternels, en passant par une juste redistribution des richesses, par une transition écologique juste, par un accès aux droits et à la santé pour toutes et tous, par une solidarité internationale et une ouverture au monde, et enfin par le rejet de toutes formes de discriminations et une lutte constante contre toutes idéologies racistes et xénophobes.
Notre CRESS Centre – Val de Loire appelle à la résistance et à la mobilisation citoyenne pour défendre notre cadre républicain de droits et de libertés.
Hier, nous avons dénoncé les récentes restrictions budgétaires ainsi que les politiques publiques qui entravent l’accomplissement de nos missions.
Aujourd’hui, nous appelons à la vigilance sur les menaces qui pèsent sur :
– les droits culturels, des femmes, des familles,
– les organisations de solidarité, d’insertion sociale et professionnelle,
– le développement de la vie associative,
– les actions en faveur de la jeunesse,
– le principe d’ accueil inconditionnel
– et toute organisation de la société civile.
Nous nous faisons le relai de la résolution adoptée par ESS France lors de son Assemblée générale du 12 juin et demandons à nos membres, aux organisations de l’ESS, de faire de même.
L’ESS doit résister et assumer son rôle de rempart démocratique et de lien entre les personnes et les peuples.